Tous à Bapaume le 26 janvier !! pour la défense de l'hôpital

Publié le par Républicain et Gaulliste

Cette année, il n'y a pas eu de cérémonie des voeux à l'hôpital de Bapaume. Le directeur de l'établissement, Edmond Mackowiack est venu présenter ses voeux lors de la cérémonie du maire de Bapaume.

Dans la salle, un public trié sur le volet et très peu de personnes du centre hospitalier, alors que son avenir suscite depuis plusieurs mois de nombreuses inquiétudes. « Nous n'avons pas apprécié la forme. Ne pas faire les voeux à l'hôpital alors que le personnel est très inquiet. En plus, les médailles du travail n'ont pas été remises », regrette Denis Gaillet, de l'association Une équipe pour Bapaume et syndicaliste FO.
Présent à la cérémonie à Bapaume, Denis Gaillet a aussi été choqué sur le fond. « Le directeur de l'hôpital a essayé de rassurer les personnes présentes, mais il a fait cela de façon maladroite », poursuit Denis Gaillet.


Indicateurs dans le rouge
Dans son discours, Edmond Mackowiack a justement évoqué l'avenir du centre hospitalier, prononçant des mots que les syndicalistes ne voulaient justement pas entendre. À savoir que le nouveau projet médical allait conforter les activités de moyen et long séjour en gériatrie et psychiatrie. « Nous sommes dans une région sinistrée en matière de santé, tous les indicateurs sont dans le rouge. Notre espérance de vie est moindre, le taux de cancer est le plus élevé de France. Alors, nous réclamons des moyens supplémentaires pour l'hôpital de Bapaume », lâche Denis Gaillet.
D'autant que Bapaume est relativement isolé. Si les urgences, la radiologie et le service de médecine ferme, les habitants pour une urgence, devront parcourir plusieurs dizaines de kilomètres, pour se rendre à Arras, par exemple. « Aujourd'hui, il y a absence de transparence sur le devenir de l'hôpital. Nous attendons le projet médical avec inquiétude », insiste Denis Gaillet.
Les habitants et les syndicats ont décidé de ne pas rester les bras croisés. Depuis plusieurs semaines, une pétition circule dans Bapaume. Près de 700 signatures ont déjà été recueillies. Les députées ont déjà été interpellées, mais aussi Roselyne Bachelot, ministre, qui n'a pas répondu.


Action
Alors, pour mieux se faire entendre, une journée d'action est prévue le mardi 26 janvier, à partir de 14 heures. « C'est important que l'hôpital de Bapaume garde toutes ses spécificités. Si le service de radiologie ferme, il faudra, de toute façon, payer du transport pour emmener les patients sur Arras, c'est ridicule », note Mickaël Suligère, syndicaliste FO à l'hôpital d'Arras.
Le 26 janvier sera une journée nationale d'action. Si les syndicalistes ont décidé de se retrouver à Bapaume, c'est justement pour maintenir la pression.
D'autres revendications sont aussi dans les tiroirs : d'abord reconnaître aux permanenciers du Samu un vrai statut et leur permettre d'évoluer. Eux, qui, chaque jour, reçoivent des appels de détresse et gèrent le stress.
Ensuite, faire en sorte que l'ordre des infirmiers soit remis en cause. « Tout comme les médecins, les infirmiers doivent aujourd'hui payer 75 euros chaque année à leur ordre afin de pouvoir exercer. Une cotisation qui devrait rapporter trois millions d'euros juste pour trouver des locaux dans Paris.
Nous ne sommes pas d'accord », fustigeait Mickaël Suligère, remonté.
Mardi prochain, ils seront nombreux devant l'hôpital de Bapaume à crier leur mécontentement.

Cécile STOQUERT




blog de l'association:
http://pour.bapaume.over-blog.com
blog du syndicat FO du C.H. d'Arras
http://fo.ch.arras.site.voila.fr

Publié dans Région

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