L’alliance du vide Par Nicolas Dupont-Aignan

Publié le par Républicain et Gaulliste

 

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de la gauche. Non pas des idées ou du programme politique qu’elle est incapable de proposer à nos concitoyens, mais des petits calculs d’intérêts qui se font jour lorsque les élections approchent.

Regardons Vincent Peillon et ses amis d’hier et d’aujourd’hui. En effet, bien curieuse réunion de famille que celle de samedi dernier, où se sont succédés à la tribune, outre l’ancien porte-parole de Mme Royal : Christiane Taubira, Robert Hue, Daniel Cohn-Bendit et Marielle De-Sarnez ce qui, ramené à leur parti respectif, nous donne la gauche radicale, les communistes, les Verts et les démocrates chrétiens derrière le micro tendu par un socialiste.

Tout ça pour nous dire quoi ? Que les problèmes des français ne sont pas encore inscrits à leur ordre du jour, bien évidemment. Pas un mot sur la nécessaire réforme de l’Etat, sur le déficit colossal de notre régime social, sur les délocalisations et leurs conséquences désastreuses tant sur le plan humain qu’économique, sur la taxe carbone, la montée du chômage… toutes ces problématiques qui, pourtant, appellent des réponses urgentes.

Alors, bien sûr il y a l’alliance, l’indispensable alliance, le grand rassemblement de la gauche et du Modem en vue de battre l’UMP aux prochaines élections régionales et présidentielles.

Mais un rassemblement pour faire quoi ? Pour jouer à l’opposition lorsque les conséquences des textes votés avec empressement à Bruxelles se feront sentir ? Rappelons que dans 90 % des cas, les eurodéputés UMP, PS et Modem votent les mêmes textes, ces textes qui régissent ensuite notre quotidien et sur lesquels ces mêmes partis se chamaillent sur les plateaux télé nationaux. Curieuse farce démocratique que cette comédie d’opposition destinée uniquement à nourrir les principaux acteurs.

Aussi, ne soyons pas dupes et ne cherchons pas de débat d’idées là où il n’y a que des phrases toutes faites et une quête effrénée d’intérêts purement électoralistes. Gageons que nos concitoyens ne serviront une fois de plus que de variable d’ajustement à de petits calculs bien mathématiques.

Mais, les françaises et les français attendent légitimement autre chose de la politique. Il ne tient qu’à nous de répondre à cet appel et de représenter cette alternative dont notre pays a tant besoin. C’est pourquoi, au vide programmatique, opposons l’espoir apporté par un projet républicain ambitieux et cohérent !

Publié dans Nicolas DUPONT- AIGNAN

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